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Apparence : grand chat à l’allure athlétique. Larmiers autour des yeux. Robe jaune pâle constellée de taches noires. Crinière blanche pour les jeunes (voir photo ci-contre). Griffes semi rétractiles.

Longueur du corps et de la tête : de 1,12 à 1,50 m

Longueur de la queue : de 0,60 à 0,80 m.

Hauteur au garrot : de 0,70 à 0,90 m.

Poids : de 35 à 70 kg.

Structure sociale : solitaire, les mâles forment parfois de petits groupes

Maturité sexuelle : 21 à 22 mois.

Durée de gestation : 90 à 95 jours.

Poids à la naissance : 150 à 300 g.

Ouverture des yeux : vers 10 jours.

Sevrage : à 3 mois.

Nombres de jeunes par portée : de 1 à 8 mais la moyenne est de 3 ou 4. Jeune guépard

Longévité : 20 ans en captivité, la moyenne se situe à 3 ou 4 ans dans la nature.

Répartition : En Afrique, au sud du Sahara, en Ethiopie et Somalie et au Nord de l’Afrique du Sud. Est de l’Iran.

Effectifs : 1200 en Afrique, environ 250 en Iran (chiffres incertains). En très nette régression. Près de 1300 guépards en captivité.

En une année, la femelle peut errer sur un territoire d’environ 8 fois la surface de Paris (800Km2). Son territoire peut s’étendre sur l’espace réservé à 2 ou 3 mâles. Eux, sont des pères tranquilles, 50 Km2 leur suffisent, qu’ils partagent.

Cette espèce fut longtemps utilisée comme un chien de chasse supra-rapide. On dit que l’Empereur Moghol Akbar le Grand avait une meute d’une centaine de guépards qu’il utilisait pour la chasse. Le caractère doux du guépard aurait même permis d’en faire un animal domestique mais le fait qu’il se reproduise très mal en captivité explique sa “non-domestication”.

La survie du guépard n’est pas seulement menacée par le braconnage et le manque de territoire comme pour la plupart des félins, elle est aussi menacée par la faible variation du code génétique du guépard.

En effet, une catastrophe (probablement un bouleversement climatique) a décimé les populations de cette espèce il y a environ 10000 ans et a donc appauvrit la diversité génétique des guépards. Pour donner une idée de l’ampleur du problème, une récente recherche a mis à jour que pour la plupart des mammifères, deux individus ont 80% de leurs gènes qui sont identiques, pour le guépard, on atteint les 99% de gènes identiques… Leur pauvreté génétique est source de problèmes physiologiques (sperme de mauvaise qualité par exemple) mais aussi expose toute l’espèce à l’extinction lors des épidémies.

Le guépard est le félidé ayant le meilleur taux de réussite lors de la chasse : 50% de ses tentatives sont fructueuses.

Record de vitesse : 100 km/h. C’est l’animal le plus rapide à la course.

Le cas du guépard Rex :

Au cours de recherche, il vous arrivera très souvent de tomber sur une sous-espèce très bizarre : Acinonyx jubatus rex aussi appelé Guépard royal. Le guépard rex a une fourrure différente de celle des autres guépards, ces taches sont nettement plus grandes et forment des lignes par endroit (voir photo).

Ce guépard n’est, en aucun cas, une sous-espèce de guépard !! Elle fut présentée comme telle pendant un certain temps, mais depuis, on a compris que ce pelage différent était dû à une variation génétique similaire aux variations qui atteignent les tigres blancs ou les panthères et jaguars noirs.

On ignore encore si la différence de pelage entraîne des comportements différents des guépards “normaux”.

Pour en savoir plus :

>> voir l’article FDM sur les différences de pigmentation