Ours polaire sur la crête d’un rocher

 

L’ours polaire : seigneur de la banquise et triste symbole du réchauffement climatique

Les ours blancs sont très bien adaptés au milieu arctique. Leur fourrure blanche les rend mimétiques, leurs oreilles de petite taille limitent la perte de chaleur et leurs larges pattes couvertes de poils, et légèrement palmées, leur permettent de marcher sur la neige fraîche sans s’enfoncer. Leur peau noire permet par ailleurs d’absorber la chaleur du soleil.

Les ours polaires sont ​capables de repérer une carcasse à plusieurs kilomètres grâce à leur odorat très développé. Les phoques constituent leur proie principale. L’été, quand la banquise se réduit, ils se contentent néanmoins de proies de plus petites tailles (renard, oiseaux). ​

Leur peau au lard épais​,​ riche en énergie​, permet de répondre aux besoins des femelles affamées qui doivent allaiter leurs oursons​ quand la nourriture se fait rare.​

La banquise est vitale aux ours polaires car c’est à la fois leur lieu de chasse, de repos et de reproduction. Or, à cause du réchauffement climatique, la surface de la banquise décroît d’environ 13,4% par décennie.
Les grands carnivores – ceux qui se trouvent au sommet de la chaîne alimentaire – sont particulièrement sensibles à l’état de santé de leurs écosystèmes. Les atteintes aux populations d’ours blancs sont les premiers signes visibles d’une menace à plus grande échelle qui affectent l’écosystème marin arctique.